Sun 2 Aug 2020
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Afropanorama

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Dans une tribune intitulée : « Les terres sacrées du Kongo Central bradées? »,  parue sur le site de www.congoindependant.com le 2 janvier 2020, le politologue Bambi di Lelo écrivait ce qui suit :
«  dans la culture noble des Ne Kongo, la terre revêt un cachet sacré. C’est tout un symbole à côté de la langue, des us et coutumes. La terre ne se vend jamais, elle se laisse plutôt cultiver par ses ayant droit, et des enfants issus de la famille biologique, voire celle de la lignée de la famille régnante. Et si d’aventure, des étrangers devaient en exprimer le désir, on se limiterait alors à leur attribuer une portion de terre pour les jachères, périodiquement, sans plus. Jamais donc, ces étrangers ne pourraient revendiquer de telles terres comme leur appartenant! 
La jouissance totale de la terre pour les Ne Kongo est la preuve éloquente de la souveraineté qu’ils exercent librement sur leur patrimoine et de ce qui les relie aux ancêtres. Il y a là l’esprit des ancêtres qui vit dans cette terre qui fait vivre, de génération en génération, les enfants de tous les Ne Kongo?»
À voir le comportement des ne Kongo aujourd’hui, affaiblis par la pauvreté et attirés par les effluves de l’argent facile et du gain rapide, ce principe semble oublié.  
Quelle est l\'ampleur des ventes des terres claniques dans le kongo central, quelles sont les conséquences pour les familles et pour le développement du Kongo central, que faire pour endiguer ce que d’aucuns considèrent comme un fléau? C’est sur ces questions que se penchent Presse kisantu aujourd’hui….



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