7 - LE MOT DU MATIN - Georges Clemenceau - Yannick Debain.
Georges Clemenceau (prononcé [klemɑ̃so]) né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d\'État français, président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920.
Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député entre 1871 et 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l\'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l\'Alsace-Moselle.
Anticlérical, il prône la séparation des Églises et de l\'État et s\'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L\'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu\'il occupe jusqu\'en 1920, bien qu\'il ait précédemment critiqué l\'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République.
Nommé ministre de l\'Intérieur en mars 1906, surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme le « premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l\'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des inventaires. À la fin de l\'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu\'il occupe pendant près de trois ans et qu\'il cumule avec celle de ministre de l\'Intérieur. En 1913, il fonde le journal L\'Homme libre, qu\'il rebaptise L\'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l\'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l\'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale.
En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d\'une victoire totale sur l\'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l\'issue du conflit. Il négocie ensuite à la Conférence de la paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l\'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre.
Bien que très populaire dans l\'opinion publique, il refuse de se présenter à l\'élection présidentielle de janvier 1920 après avoir été mis en minorité lors du vote préparatoire du groupe républicain à l\'Assemblée nationale. Il quitte alors la tête du gouvernement et se retire de la vie politique.
Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député entre 1871 et 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l\'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l\'Alsace-Moselle.
Anticlérical, il prône la séparation des Églises et de l\'État et s\'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L\'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu\'il occupe jusqu\'en 1920, bien qu\'il ait précédemment critiqué l\'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République.
Nommé ministre de l\'Intérieur en mars 1906, surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme le « premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l\'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des inventaires. À la fin de l\'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu\'il occupe pendant près de trois ans et qu\'il cumule avec celle de ministre de l\'Intérieur. En 1913, il fonde le journal L\'Homme libre, qu\'il rebaptise L\'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l\'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l\'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale.
En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d\'une victoire totale sur l\'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l\'issue du conflit. Il négocie ensuite à la Conférence de la paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l\'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre.
Bien que très populaire dans l\'opinion publique, il refuse de se présenter à l\'élection présidentielle de janvier 1920 après avoir été mis en minorité lors du vote préparatoire du groupe républicain à l\'Assemblée nationale. Il quitte alors la tête du gouvernement et se retire de la vie politique.