28 - LE MOT DU MATIN - Henry David Thoreau - Yannick Debain
Henry David Thoreau (de son vrai nom David Henry Thoreau) est un philosophe, naturaliste et poète américain, né le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts), où il est mort le 6 mai 1862.
Son œuvre majeure, Walden ou la Vie dans les bois, est une réflexion sur l\'économie, la nature et la vie simple menée à l\'écart de la société, écrite lors d\'une retraite dans une cabane qu\'il s\'était construite au bord d\'un lac. Son essai La Désobéissance civile, qui témoigne d\'une opposition personnelle face aux autorités esclavagistes de l\'époque, a inspiré des actions collectives menées par Gandhi et Martin Luther King Jr. contre la ségrégation raciale.
Thoreau abhorre l\'esclavage des noirs, qui démontre selon lui que le christianisme qui prévaut officiellement n\'est que superstition, et que les politiciens ne sont pas motivés par des « lois élevées ». Il envisage une réforme morale de la société par la non-collaboration aux injustices des gouvernements, comme prônée par son contemporain abolitionniste William Lloyd Garrison, mais il reste presque toujours à l\'écart de toute activité et organisation sociale, quelle qu\'elle soit. Après la tentative ratée de John Brown pour lancer une insurrection en faveur de l\'abolition, Thoreau le considère comme un sauveur et lui exprime publiquement son appui. Il s\'est donc retrouvé à la fin de sa vie, à l\'aube de la Guerre civile américaine, en accord avec l\'opinion publique de plus en plus commune qui commençait à croire à l\'abolition de l\'esclavage par la force brute, et ce sans s\'impliquer pour autant davantage lui-même1.
Surnommé le poète-naturaliste par son ami William Ellery Channing (en) (1818-1901), Thoreau est fasciné par les phénomènes naturels et les formes de vie, notamment la botanique, et il consigne dans son journal, qui couvre plus d\'une vingtaine d\'années, ses observations détaillées et les sentiments personnels qu\'elles font naître en lui. Il adoptait avec les années une approche de plus en plus systématique, scientifique, et celui qui était arpenteur à ses heures a pu aussi inventer, un peu, la foresterie et l\'écologie. L\'amour et le respect de la nature qu\'il transmet sont devenus, à mesure que son œuvre a été publiée et connue, une source d\'inspiration constante pour des naturalistes amateurs et des écologistes ; tout autant que ses idées économiques et politiques intéressent des activistes sociaux et des adeptes de la simplicité volontaire.
Son œuvre majeure, Walden ou la Vie dans les bois, est une réflexion sur l\'économie, la nature et la vie simple menée à l\'écart de la société, écrite lors d\'une retraite dans une cabane qu\'il s\'était construite au bord d\'un lac. Son essai La Désobéissance civile, qui témoigne d\'une opposition personnelle face aux autorités esclavagistes de l\'époque, a inspiré des actions collectives menées par Gandhi et Martin Luther King Jr. contre la ségrégation raciale.
Thoreau abhorre l\'esclavage des noirs, qui démontre selon lui que le christianisme qui prévaut officiellement n\'est que superstition, et que les politiciens ne sont pas motivés par des « lois élevées ». Il envisage une réforme morale de la société par la non-collaboration aux injustices des gouvernements, comme prônée par son contemporain abolitionniste William Lloyd Garrison, mais il reste presque toujours à l\'écart de toute activité et organisation sociale, quelle qu\'elle soit. Après la tentative ratée de John Brown pour lancer une insurrection en faveur de l\'abolition, Thoreau le considère comme un sauveur et lui exprime publiquement son appui. Il s\'est donc retrouvé à la fin de sa vie, à l\'aube de la Guerre civile américaine, en accord avec l\'opinion publique de plus en plus commune qui commençait à croire à l\'abolition de l\'esclavage par la force brute, et ce sans s\'impliquer pour autant davantage lui-même1.
Surnommé le poète-naturaliste par son ami William Ellery Channing (en) (1818-1901), Thoreau est fasciné par les phénomènes naturels et les formes de vie, notamment la botanique, et il consigne dans son journal, qui couvre plus d\'une vingtaine d\'années, ses observations détaillées et les sentiments personnels qu\'elles font naître en lui. Il adoptait avec les années une approche de plus en plus systématique, scientifique, et celui qui était arpenteur à ses heures a pu aussi inventer, un peu, la foresterie et l\'écologie. L\'amour et le respect de la nature qu\'il transmet sont devenus, à mesure que son œuvre a été publiée et connue, une source d\'inspiration constante pour des naturalistes amateurs et des écologistes ; tout autant que ses idées économiques et politiques intéressent des activistes sociaux et des adeptes de la simplicité volontaire.