25 - LE MOT DU MATIN - Teilhard de Chardin - Yannick Debain.
Pierre Teilhard de Chardin , né le 1er mai 1881 à Orcines (Puy-de-Dôme) et mort le 10 avril 1955 à New York (États-Unis), est un prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe.
Scientifique réputé, théoricien de l\'évolution, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue, spécialiste de la Chine du Carbonifère au Pliocène et un paléontologue des vertébrés du Cénozoïque. Sa fréquentation régulière des paléoanthropologues qui étudiaient les premiers hominidés, tout juste découverts, l\'incita à réfléchir à l\'encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes
Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l\'Univers, depuis la pré-vie jusqu\'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique. Il ajoute aux deux axes vers l\'infiniment petit et l\'infiniment grand la flèche d\'un temps interne, celui de la complexité en organisation croissante, et constate l\'émergence de la spiritualité humaine à son plus haut degré d\'organisation, celle du système nerveux humain : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d\'une même réalité.
En tant que croyant, chrétien et prêtre de la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne où l\'adhésion personnelle à la véracité du Christ se situe à la dimension de la cosmogenèse, et non plus à l\'échelle d\'un cosmos statique comme l\'entendait la tradition chrétienne se référant à la Genèse de la Bible. Il intègre la sélection naturelle et le hasard des mutations génétiques dans sa synthèse naturaliste, ce qui ne se compare donc pas au « dessein intelligent ». Son interprétation spirituelle est une démarche personnelle toujours discutée chez les théologiens catholiques
Scientifique réputé, théoricien de l\'évolution, Pierre Teilhard de Chardin est à la fois un géologue, spécialiste de la Chine du Carbonifère au Pliocène et un paléontologue des vertébrés du Cénozoïque. Sa fréquentation régulière des paléoanthropologues qui étudiaient les premiers hominidés, tout juste découverts, l\'incita à réfléchir à l\'encéphalisation propre à la lignée des primates anthropoïdes
Dans Le Phénomène humain, il trace une histoire de l\'Univers, depuis la pré-vie jusqu\'à la Terre finale, en intégrant les connaissances de son époque, notamment en mécanique quantique et en thermodynamique. Il ajoute aux deux axes vers l\'infiniment petit et l\'infiniment grand la flèche d\'un temps interne, celui de la complexité en organisation croissante, et constate l\'émergence de la spiritualité humaine à son plus haut degré d\'organisation, celle du système nerveux humain : pour Teilhard, matière et esprit sont deux faces d\'une même réalité.
En tant que croyant, chrétien et prêtre de la Compagnie de Jésus, il donne un sens à sa foi chrétienne où l\'adhésion personnelle à la véracité du Christ se situe à la dimension de la cosmogenèse, et non plus à l\'échelle d\'un cosmos statique comme l\'entendait la tradition chrétienne se référant à la Genèse de la Bible. Il intègre la sélection naturelle et le hasard des mutations génétiques dans sa synthèse naturaliste, ce qui ne se compare donc pas au « dessein intelligent ». Son interprétation spirituelle est une démarche personnelle toujours discutée chez les théologiens catholiques